A mon réveil j'ai pu fêter la 52ième piqure anti phlébite... Je ne crois pas vous avoir déjà écrit à propos de ce petit rien qui fait tout, très tôt le matin. Et ça ne risque pas de s'arrêter car, tant que je ne marche pas, j'y aurai droit.
Dès que j'ouvre les yeux, le rituel reprend. Je recherche rapidement en tâtonnant, l'endroit qui va le mieux se prêter à la flèche. Mes deux cuisses sont déjà couvertes de petits hématomes. Les couleurs sont plus ou moins accentuées selon l'ancienneté de l'acte.
10h00: Séance de kiné
Des petites évolutions sont à noter. Je suis contente car mes genoux ont fléchi de quelques centimètres. Je commence à faire des mouvements latéraux.
La preuve en image:
En fin de matinée, un livreur est entré dans ma chambre, il portait un bouquet de fleurs magnifique!! Etonnée, je pense tout d'abord qu'il est pour ma colocataire. Pourtant le nom que je lis sur la carte est bien mien.
Un grand merci à la famille Chatelperron et à l'équipage du Percevent, qui même loin, pensent à un bouton amoché.

L'après midi, j'ai fait ma petite sieste journalière, et je me suis ensuite plongée dans un de mes nouveaux bouquins d'éthologie, notamment celui d'Elisabeth de Corbigny (formée par un grand maître, John Lyons).
Je suis totalement en accord avec cette méthode d'éducation. Pendant longtemps j'ai cherché à communiquer avec mon cheval, et je n'arrivais pas vraiment à créer ce lien.
La rencontre d'Elsa a été l'élément déclencheur de cet engouement.

Il y a deux ans, elle avait déjà des savoirs considérables sur cet art. Du haut de ses 15 ans, elle m'a tout appris lors de nos débuts avec Soprano. Puis, on s'est entraidée mutuellement. Nous étions complémentaires pour beaucoup de choses. Elle m'a enseigné le gratté, et je lui ai montré comment apprendre à un cheval à bien respecter un cercle homogène à la longe. (son blog: http://kinou-kenang.skyrock.com/11.html)
Le cheval n'est pas un loisir et j'espère que beaucoup seront de mon avis! Nous pratiquons un sport qui s'appelle l'équitation. Le seul sport individuel qui se pratique à deux.
Il est aussi avant tout un animal vivant, il ne s'agit pas d'un jouet. C'est un compagnon de longue date trop longtemps exploité, et encore trop peu considéré.
Je pense particulièrement aux chevaux que l'on dit "planté" sur les parcours d'obstacles, ceux qui ne sautent plus un crayon... Quelques fois, j'entends que certains de ces chevaux en difficultés sont revendus à des marchands, sans avoir considéré leurs points de vus, ce qui les poussent à avoir un certain type de comportement. Le cheval ne pense pas en terme de bien ou de mal. Il va choisir les situations de conforts, la solution qui lui parait la meilleure pour lui, pour sa préservation.
Malheureusement, nous oublions le plus souvent que la confiance et le respect se méritent, mais ne se volent pas. On peut éventuellement inspirer de la confiance et du respect à quelqu'un, on ne peut en aucun cas lui prendre de force.
Pour rester dans l'exemple de la compétition, un cheval peut anticiper les différentes difficultés du parcours par rapport à sa capacité de mémoire.
Lorsque qu'il a un mauvais souvenir, il ne va pas faire l'effort de réessayer, s'il n'a pas confiance en son cavalier. Pour ma part, je crois qu'il est essentiel de se concentrer au maximum sur le mouvement que nous voulons obtenir.
Il faut s'obliger à penser cheval et construire une image mentale très précise de ce que l'on veut obtenir, et se concentrer à 100% jusqu'à l'obtention du résultat.
L'absurde serait de monter à cheval avec des écouteurs dans les oreilles, ou d'avoir l'esprit ailleurs pendant le "travail" du cheval. Où seraient le respect et la considération?
Il n'y a pas de mauvais élèves, il n'y a que de mauvais professeurs.
Je viens de retrouver des photos de l'an passé... j'ai eu des frissons de bonheur en les visionnant. Et comme j'aime bien vous faire frémir, j'aimerai vous les faire partager. Vous comprendrez peut être pourquoi je suis passionnée d'éthologie et pourquoi c'est si important d'être proche de son cheval.
D'abord, faire connaissance...

Ensuite la confiance...

Puis la complicité...

Et enfin le travail qui porte ses fruits. Longer son cheval à la voix, pas, trot, et galop.
Lui demander de s'écarter ou de resserrer son cercle. Lui demander d'être plus ou moins rassemblé. De faire varier ses amplitudes de chaque allures, et de lui faire monter le dos pour obtenir une décontraction de son encolure vers le bas. Et de n'avoir qu'à lever le bras vers le ciel pour qu'il marque un arrêt franc. Je lui ai toujours fait mes demandes poliment, il me l'a toujours rendu au centuple.
Tout ça n'a pas de prix... Ci dessous, nos débuts de longe en liberté, au galop sur la photo. Savez-vous ce que ça représente de faire galoper un Trotteur Français (entrainé aux qualifications de trot, 2 ans plus tôt) sur un cercle de 20m en total liberté, dans une carrière ou il y a de l'herbe à disposition?

Merci Soprano, depuis que je te connais je me suis apaisée, tu m'as fait grandir, et j'ai compris.
Je suis ta propriétaire sur tes papiers, et tu es mon âme dans mon coeur, tu ne m'appartiens pas, car je ne peux pas voler ta liberté. Je voudrais apprendre avec toi, et que ce soit toi qui murmure à mon oreille. Tu me manques...
Allez au message suivant en cliquant sur ce lien. "Le 25 Aout"
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Encore une fois tu me fait frissoner... Tu trouves exactement les mots qui correspondent. L'équitation est bien plus qu'un sport comme tu le dis si bien ! Plein de bisous ma jolie
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