samedi 8 octobre 2011

Vendredi 07 Octobre "Le rêve de ma vie"

Je me suis réveillée aux aurores car plusieurs choses trottaient dans ma tête. Tout d'abord, Lagazelle partait le soir même en bateau jusqu'à Ajaccio. En théorie pourquoi pas, mais en pratique, avec 100km/h de mystral, j'étais assez inquiète. Puis, étant Vendredi, j'avais l'excitation du départ pour le week-end. Et enfin, j'étais impatiente de savoir comment allait se dérouler ma deuxième journée d'entrainement aux béquilles. En effet c'est important, car ne m'étant jamais rien cassé mis à part le petit doigt de la main droite, envisager de marcher avec des cannes pour la première fois n'est pas toujours évident.

Mais avant cela, Sonny qui était en forme a décidé de me torturer avec des étirements d'un autre monde. Ensuite, il s'est intéressé à une manière peu orthodoxe de muscler mes abdos par la respiration. Il m'a confié que quand j'aurai des enfants, ce serait aussi une bonne méthode pour replacer mes muscles du ventre. Très bien chef, le message est passé.

Quelques temps plus tard, nous sommes allés marcher comme la veille. J'avais un peu plus d'assurance, et Sonny m'observait d'un peu plus loin. Il analysait tous mes pas et me cadrait le bassin quand il le trouvait trop incliné ou pas assez engageant.

De retour en salle de torture, Sonny a du partir plus tôt que d'habitude, mais Joana m'a gentiment proposé de marcher en mode automatique. J'adore gambader sur le tapis roulant, j'ai l'impression d'être simplement dans une salle de sport avec mes écouteurs sur les oreilles et la vue sur le parc bien vert du centre.

Aucune douleur à déclarer, vitesse 2km/h pendant 20 minutes soit 680 mètres parcourus.


Le vendredi j'ai balnéo à 13h30, donc petit bain chaud avant d'aller en remise en forme. Dans la piscine, nous avons une nouvelle fois bien rigolé puisqu'avec nos bonnets de bain de couleurs différentes, nous nous sommes tous donnés des noms de Schtroumpf, il y avait le Grand chef, le Schtroumpf à lunette, le Schtroumpf costaud, le Schtroumpf farceur (...) et devinez qui a eu le rôle de la Schtroumpfette?

Je suis allée en remise en forme seule, avec mes béquilles. En arrivant dans la salle Anne Sophie m'a installé sur les tables pour faire des abdos (Encore et toujours ces ***** abdos). Heureusement que la machine à abdos est la même que celle du tv achat car finalement c'était pas si dur. J'ai fait au moins 4 séries de 50.

Aurélien fidèle à sa canne et à son poste était passé nous faire un coucou car il sortait de chez le kiné qui est à deux pas, et surtout parce qu'il y avait une équipe de choc dans notre séance.


(Au fait, Aurélien est Capitaine, les trois barrettes dorées sur l'épaule et tout le reste. Qui l'aurait cru?!) 


Brigitte étirait ses muscles des bras et Alexandre faisait des abdos comme moi. 

En fin d'après midi, mon Doudou est venu me chercher pour rentrer à la maison chez mes grands parents, qui ont une nouvelle fois bien voulu m'héberger. Une fois dans la voitures les chiens qui étaient à l'arrière m'ont fait une grosse fête pleine de bave et de poils.


Sur la route Jean Phi me suggère de faire un arrêt dans un magasin de matériaux. Parfait nous avons enfin pu avoir connaissance de quelques nombreuses faïences et autres parquet. Quelques décisions ont été prises, mais il reste encore beaucoup de produits à choisir, notamment la cuisine et le carrelage du sol.

J'étais partie à la conquête du Brico dépot en béquilles, mais après dix minutes clopi clopante, j'ai supplié Jean Phi d'aller me chercher mon fauteuil. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois.

Jean Phi a donc pu me conduire où il le souhaitait et à son gré, entre l'outillage et le rayon des vis, le coté sympathique c'est que j'aurais au moins servi de caddie.

En reprenant la route, nous sommes tout de même passé faire un bisous à Soprano ainsi qu'à Nini et François. Nous avons à peine croisé Marie qui venait de monter Soprano. Il faisait très froid avec beaucoup de vent, du coup nous n'avons pas trop eu le temps de se voir. Elle m'a offert une superbe composition florale que je mettrai dès que possible à mon chevet.


Ce soir là, nous avions envie de nous faire plaisir en amoureux, et nous sommes donc allés dans notre restaurant préféré à la Madrague.
Nous avons bien mangé et bien bu, avec la peau du ventre bien tendue.


Au moment de rentrer se coucher, Jean Phi a eu une superbe idée. Il m'a emmené à Baravéou pour voir de près et pour pouvoir toucher les abris boxes encore en palette, car oui c'est important.

En arrivant la haut, j'ai pu constater que le bois était épais et magnifique, j'ai répété cent fois à mon fiancé que le rêve de ma vie se tenait devant les yeux. Le rêve de ma vie devant mes yeux. Devant mes yeux. (La phrase résonne encore...)

2 commentaires:

  1. J'suis toute émotionnée de te voir marcher sur le tapis, comme si de rien n'était !!
    T'as trop la classe :)

    Bisous !

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